Les femmes recommandent les familles de revenir à la source pour le futur de la société



Les femmes leaders d’opinion recommandent les familles de prendre le devant de revenir à la source du dialogue et l’éducation afin de préparer le futur de la société humaine. C’est l’une des solutions qu’elles ont donné lors du Congres des femmes dynamiques pour la paix qui a eu lieu ce mercredi le 22 Mars 2017 au Centre Diocésain de Pastorale incuti, Cyangugu. Ce congrès a été organisé par la Commission diocésaines de Justice et Paix sous l’appui de CAFOD.

Ce congrès était une prolongation de la journée Internationale de la femme qui est célèbre le 08 Mars chaque année. Il était invité les femmes leaders d’opinion des différentes structures au niveau d’administration locale, les déléguées de des paroisses du Diocèse Cyangugu, les déléguées des différentes associations pour la paix. Il y avait aussi une délégation de l’Archidiocèse de Bukavu et celle du Diocèse d’Uvira en RD Congo.

Dans ce congrès les femmes étaient invitées à réfléchir sur les problèmes qui attaquent la famille dont les conflits et la violence. Dans son mot d’accueil, le Président de la CDJP a dit que l’ennemi de notre famille est l’ennemi de nous tous. Il ajouté que la famille est menacée par les violences de toutes sortes, les tueries, les drogues, etc

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. Raison pour laquelle les femmes sont invitées à prendre du temps pour l’échange et donner les solutions pour la famille de demain.

Dans leurs échanges, les participants de ce congres ont identifié les sortes de violences les, les causes, les conséquences, les acteurs principaux, les plus vulnérables, mais aussi elles ont proposé des voies de solution. Elles ont dit que dans les familles il y a la violence aussi corporelle que psychologique et les plus victimes sont des femmes et les enfants.

Parmi les causes de la violence dans les familles, il y a le manque de dialogue, la pauvreté, l’irresponsabilité, l’infidélité, la notion d’égalité du genre mal comprise par les femmes, etc
. Tout cela amène aux tueries, traumatismes, le mutisme dans les foyers, abandons des foyers, divorces, la fornication chez les jeunes, le mariage forcé, le mariage sans fondement d’amour, refus paternel des enfants ainsi que les rapports sexuels forcés
.

Après avoir fait les échanges en groupe et la mise en commun, le débat fait a amené les femmes à donner une recommandation qui revient à la famille car les valeurs fondamentales se tiennes dans les familles. Elles soulignent le dialogue entre les mariés car c’est la seule occasion qui permet de résoudre tout conflit qui peut s’occasionner

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. Ainsi, il faut renforcer l’éducation des filles comment vivre dans les familles, comment vivre dans les foyers; et renforcer l’éducation des garçons, futurs responsables et chefs des familles.

Monseigneur Rudasingwa Prudence, Vicaire Général du Diocèse Cyangugu, a dit que quand la femme subit la violence, c’est toute la famille qui est bafouée. La femme qui et la plus victime de la violence domestique a aussi une dignité depuis sa création, c’est pourquoi tout le monde est appelé à lutter pour la dignité familiale et toute la société.

Si l’homme prend conscience qu’il est la tète de la famille et que la femme fait partie de son corps, il va obéir et respecter sa femme car il ne peut pas menacer son propre corps. Ainsi, la famille sera construite par l’amour et la vérité. Et les fruits seront la paix et la joie dans les familles. L’intervention de l’Eglise et l’Etat viendra après pour appuyer les familles.

Denys Basile Uwingabiye

Chargé de la communication